Camille Delcroix est originaire de Valenciennes mais l’amour a fait pencher son cœur pour Saint-Omer. Carla Loxemand, sa compagne et comparse dans l’aventure Bacôve est audomaroise. Une chance pour notre territoire ! Rapidement, le jeune chef a saisi à quel point la cité posée au bord du dernier marais maraîcher de France était un atout pour sa cuisine. « Dans le marais il y a un incroyable biotope, des producteurs locaux extraordinaires à 30 km à la ronde. 35 maraîchers travaillent comme autrefois, sur 4 000 ha », explique le gagnant de Top Chef 2018.
Camille Delcroix, un top chef à Saint-Omer
Mon histoire, je l’imagine ici !Saint-Omer, un coup de cœur
Camille Delcroix, c’est un peu l’histoire d’une ascension culinaire sans faux pas. Elevé dans le bon goût des produits locaux avec un papa artisan boucher-charcutier-traiteur dans le Valenciennois, il fait ses premières armes au restaurant Le Musigny à Valenciennes alors que cette bonne table décroche sa première étoile. Puis c’est l’expérience d’un deux étoiles : le Château de Beaulieu, chez Marc Meurin. 9 ans d’apprentissage continu, d’émulation et de bonheur. Il s’inscrit à Top Chef avec la bienveillance du grand chef. Une aventure médiatique dont il sort gagnant et chouchou dans le cœur des Français, séduit par sa gentillesse et son talent.
Après top chef, il a choisi
Le marais, son jardin de cocagne
Exploité sur environ 400 hectares, le marais fait travailler une trentaine de maraîchers pour une production d’environ 50 légumes différents (majoritairement l’endive, le chou-fleur, et la carotte). Le chou-fleur, avec ses trois millions et demi de têtes par an, reste le fleuron du marais. Les brouckaillers, perpétuent une tradition maraîchère identitaire du territoire depuis le Moyen-Âge. Ces valeurs-là, de local, de travail et de qualité plaisent à Camille Delcroix. C’est chez eux qu’il va s’approvisionner pour mettre de la fraîcheur et du local dans vos assiettes.
La gastronomie régionale à l’honneur
Sa cuisine gastronomique et classique, inspirée du Nord et remise au goût du jour, commence avec la saison et les produits locaux. Camille Delcroix s’amuse à revisiter le répertoire culinaire familial d’un terroir savoureux. Ce touche-à-tout excelle autant avec la viande que les légumes. Dans ses nouveaux menus, on a croisé des fromages de la Ferme Audomaroise, du genièvre de Houlle, de la drêche de la Brasserie du Pays flamand, du hareng de chez JC David, de la truite d’Affringues, de la Saint-Jacques boulonnaise et de l’ail noir douaisien de chez Potdevin-Caron : des produits d’excellence « d’une région qui ne cesse de monter sur la scène gastronomique française. »