Imaginaire Moulin à CaféImaginaire Moulin à Café
©Imaginaire Moulin à Café|© Studio2Bis

Vissery, voyageur dans le temps

vous invite dans son escape-game

Il est des histoires qui entrent dans le fantastique dans le Pays de Saint-Omer. Charles-Dominique De Vissery de Boisvallé, inventeur scientifique et avocat de Saint-Omer au XVIIIe siècle, entre en conflit avec ses voisins à propos d’un paratonnerre jugé dangereux. Il ne s’imagine pas vivre une aventure extraordinaire qui l’enverra dans le futur…

Un avocat de Saint-Omer

défendu par Robespierre

Nous sommes en mai 1780, M. De Vissery de Boisvallé était un avocat de Saint-Omer mais également physicien, peintre et botaniste. Ce scientifique avant-gardiste était l’auteur de diverses inventions méconnues pour la plupart, dont l’une consistait dans la conservation sans corruption de l’eau douce pendant plus d’une année. Ce passionné de nouvelles expérimentations scientifiques était séduit par l’invention de Benjamin Franklin à savoir le paratonnerre. C’est donc naturellement qu’il établit un conducteur électrique sur la cheminée de sa maison, l’un des premiers en France, qui était précisément une lame d’épée dorée, vissée sur une barre de fer, longue de 16 pieds de l’époque (5 mètres environ).

Une voisine alla se plaindre au bailli de la ville de cette installation considérée comme invention du diable et avant que De Vissery ne put s’en défendre, les échevins ordonnèrent de supprimer cet objet dangereux dans les 24 heures. Néanmoins, De Vissery était plein de ressources et porta l’affaire devant le Conseil d’Artois. Il est alors représenté par un jeune avocat arrageois : Maximilien de Robespierre. Les débats s’ouvrent en mai 1783.

Avec un dossier très bien référencé de l’Académie des Sciences, des témoignages de Beaumarchais et de Benjamin Franklin, l’avocat arrageois gagne le procès, ce qui participera à sa renommée naissante. De Vissery réinstalle son paratonnerre au nez et à la barbe des échevins et sa voisine.

Retour vers le futur

De Vissery prit confiance et avec arrogance se mit à concevoir une machine à remonter le temps. Pourtant ce n’est pas dans le passé que nous retrouvons cet étrange énergumène. Il est apparu qu’il se trompât dans ses calculs et se retrouva dans le futur en 2019. Il réalisa rapidement que son erreur n’en était pas une. Voyant tous ses progrès scientifiques, ses avancées technologiques, de Vissery s’aventura dans nos contrées et apprit auprès de ses habitants. C’est pendant ses pérégrinations qu’il entendit les rumeurs inquiétantes au musée Henri-Dupuis, fermé au public depuis 2004. Il n’en fallait pas plus pour que cet esprit espiègle et curieux s’y rende et s’y installa. Étant membre du « Cercle des Savanturiers », société secrète d’initiés et d’enquêteurs depuis plusieurs siècles déjà, il consulta l’Office de Tourisme pour recruter de nouveaux membres.

Escape-Game - Saint Omer - Musée Dupuis...
Escape-Game - Saint Omer - Musée Dupuis...
Escape-Game - Saint Omer - Musée Dupuis...
Teaser Escape Game Marie Gröet © Tourisme en Pays de Saint Omer
Teaser Escape Game Marie Gröet © Tourisme en Pays de Saint Omer
Teaser Escape Game Marie Gröet © Tourisme en Pays de Saint Omer

Deux enquêtes extraordinaires

Sur le conseil de celle-ci, De Vissery créa deux escape games permettant de résoudre ces deux enquêtes en attirant le plus grand nombre.

Le premier jeu permet d’apprendre l’existence d’un trésor qu’aurait découvert le naturaliste Henri Dupuis quelques temps avant sa mort. Ce secret très bien gardé depuis plus de 100 ans vous verra arpenter les couloirs du musée Dupuis. Certains auraient même aperçu le fantôme d’Henri Dupuis errer dans le musée…

Second jeu, une aile du musée serait l’antre de la sorcière Marie-Groët, la sorcière du marais. Elle qui attrape les enfants imprudents s’approchant trop près de l’eau. Suite à une nouvelle disparition d’enfant, vous aurez à élucider ce mystère…

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