Moon LandingMoon Landing
©Moon Landing|La Coupole

L'Histoire s'écrit et se vit ici

Nous sommes dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, une nuit chaude qui succède aux coups de vent que vient de connaître la France. Chacun devrait dormir paisiblement et pourtant des voix et des lumières viennent perturber l’éclat de la Lune. À 3h56, Neil Armstrong est le premier Homme à poser un pied sur notre satellite naturel. L’humanité vient de réaliser son vieux fantasme : celui d’un voyage qu’avait imaginé Jules Verne un siècle plus tôt.

Wernher von Braun

Au même moment, aux États-Unis, un homme jubile peut-être un peu plus que les autres. Il est le concepteur du lanceur Saturn V, la fusée géante de 111 mètres qui transporte nos trois astronautes. Wernher von Braun accomplit enfin son rêve d’enfant… mais à quel prix ?

C’est un rendez-vous inattendu avec lui que vous proposent La Coupole et le Blockhaus d’Éperlecques. Il ne vous attend pas en 1969, ni même en 1961 lorsque Gagarine effectue un premier voyage dans l’Espace, ni même encore en 1957 lorsque Spoutnik émet son premier bip, mais en 1942… pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur une photo, il semble vous accueillir avec le sourire et un charisme déconcertant. Il n’est pas encore américain, il est allemand, a adhéré au Parti Nazi et vient de mettre au point, le 3 octobre, la fusée V2, une arme secrète destinée à détruire Londres et à inverser le cours de la guerre. Pour pouvoir lancer les engins fabriqués par de la main d’œuvre forcée dans le terrible camp de Dora, au centre de l’Allemagne, des bases secrètes sont construites : le Blockhaus d’Éperlecques puis La Coupole. Elles ne fonctionneront fort heureusement jamais – des fusées partiront toutefois de bases mobiles – mais resteront comme le symbole de la folie des hommes, de phares sur la face cachée de la conquête spatiale, de cœurs qui battent encore quand ceux des derniers témoins vivants disparaissent

Célébration du petit pas d’Armstrong

Le chapitre de la Seconde Guerre mondiale se refermera avec la découverte de Dora, des victimes de ces missiles, de son bilan tragique pour en ouvrir un nouveau, plus pacifique, sur l’aventure de la Lune avec paradoxalement les mêmes personnages.

Von Braun en sera et, récupéré par les États-Unis, gravira les marches jusqu’à cette nuit de 1969.

C’est cette histoire que vous allez vivre. Celle vers notre territoire, centre malgré lui des lancements des armes secrètes, vers une région qui a subi, plus qu’ailleurs, les guerres du 20è siècle, vers des questions que chacun se posera un jour : Jusqu’où suis-je prêt à aller pour accomplir un rêve ? Quelles valeurs vais-je jeter pour aller au bout ?

La meilleure façon de célébrer le 50e anniversaire du petit pas d’Armstrong est peut-être de faire le vôtre en vous rendant en famille sur ces deux villes souterraines connues dans le monde entier.

Le Blockhaus d’Éperlecques offre une vision de la démesure, un parc historique de plein air sur les armes secrètes tandis que La Coupole prolonge l’expérience avec une découverte de ses galeries puis d’une scénographie ultramoderne sous son imposant dôme de béton. Cette dernière accueille également, depuis quelques années, un centre de ressources où se bâtit le dictionnaire des biographies des déportés de Dora passés par la France et un extraordinaire planétarium en 3D – l’un des plus modernes en France – où, vous aussi, vous aurez la sensation de marcher sur la Lune.

La lune à portée de main

Depuis le 6 juillet 2019, la Coupole vous accueille avec une grande exposition temporaire sur les 50 ans du premier pas de l’Homme sur la Lune.

Vivez ou revivez l’une des plus grandes aventures de l’humanité en comprenant, à l’aide d’animations, de reproductions ou de maquettes, la folie technique de ce défi opposant l’URSS aux États-Unis et en prenant place dans un salon reconstitué où seront diffusées les actualités de juillet 1969.

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